Sans aucun doute, c’est l’orographie et l’emplacement de ce domaine qui a déterminé son excellence pour la viticulture. Ces deux singularités ont défini le type de sédiments marins qu’il a accumulés pendant la période où il a été immergé. Par la suite, il a traversé une phase intertidal et, enfin, la phase de dessiccation et de dessalement. Des centaines de millions d’années dans chaque raisin, chaque bouteille et chaque
Balbaína est reconnu comme l’un des meilleurs domaines viticoles du Marco del Jerez-Xèrés-Sherry (région).
Cette considération tient à deux facteurs :
- à son sol en terre “albariza” (marne composée principalement de carbonate de calcium, d’argile et de fossiles marins), qui est le plus approprié pour la culture de la vigne par sa composition, sa structure et sa capacité d’absorption et de rétention d’eau
et
- à son mésoclimat, car en raison de sa proximité avec la baie de Cadix reçoit avec l’intensité optimale les brises marines de Poniente (vent d’ouest) et, en conséquence, produit les moûts les plus délicats et aptes à l’élevage biologique sous le voile de fleur du vin Fino de El Puerto et Jerez et aussi de la Manzanilla-Sanlúcar de Barrameda (processus de vieillissement sous voile de fleur qui isole le vin du contact avec l’air grâce à une couche de levure naturelle).
Nous ne connaissons pas la provenance du nom de ce domaine. Certains auteurs pensent que cela est dû aux possessions qu’avait dans cette région la puissante famille Gaditana (nom donné aux personnes qui viennent de Cadix) - romaine des “Balbo”. Mais il faut considérer qu’il apparaît aussi comme Barbaína et, surtout, que de la manière qu´ appellaient les viticulteurs (avec accent sur la i), il y a une similitude phonétique avec le nom d’autres domaines : La Ina (à Jerez) et Vaína (à El Puerto).