Ce cas montre le potentiel de la viticulture dans la région en observant les nouvelles tendances du marché. Cette région donne lieu à une diversité de projets grâce à l’excellent rendement de ses terres et à son emplacement privilégié pour la culture de la vigne.
C’est une preuve de la coexistence prospère entre le Xérès et les Terres de Cadix, non seulement dans la vigne et dans la cave, mais aussi sur la table et dans le garde-manger le plus exigeant.
Dédiée à l’origine à la production horticole, c’est à la fin des années 60 et face à la demande croissante de raisin Palomino (cépage), que Francisco Galán Garcia, qui l’a hérité de son père Francisco Galán Rodriguez, a commencé la plantation de vignes en 1973, la laissant ensuite entre les mains de sa veuve Carmen Gómez Ganaza.
Le raisin était acquis par différentes caves et coopératives mais, en raison de la baisse des prix du raisin dans la région du “Jerez”, ils procèdent à l’arrachage du vignoble vers l’an 2000.
Cependant, devant l’essor des Vins de la Terre de Cadix, Manuel Galán Gómez, petit-fils du premier et actuel titulaire, commence la replantation de 17 “aranzadas” (7,5 hectares environ) de vigne écologique, de raisin Moscatel d’Alexandrie.
Avec celle-ci, ils élaborent un vin blanc doux 100% et un mousseux Brut, coupage de Moscatel d’Alexandrie et Palomino Fino.
Il a également rejoint récemment l’offre œnotouristique avec l’organisation de visites et d’événements organisés dans ses vignobles et sa cave.