Comme c’est le cas pour l’histoire de cette vigne, il y a des moments où les frontières municipales s’estompent. Son entrée est dans le soi-disant Chemin du périmètre, partagé à moitié par les deux municipalités juste au centre de son tracé.
L’individualité des deux villes presente quand même des points communs pour de nombreuses raisons, mais c’est peut-être celle du vin la plus notoire. Le Puerto de Santa María et Jerez sont deux villes liées depuis leurs origines et on pourrait dire que, souvent, elles se retrouvent dans une même coupe de vin
Cette vigne est divisée en superficies agricoles: la plus étendue sur le territoire de Jerez et la plus petite sur le territoire de El Puerto de Santa María, où se trouve la maison.
Josefa de la Peña Bermúdez (veuve du capitaine Miguel de la Vega Mendoza) a feint de la transmettre à son frère Juan-Antonio de la Peña, prêtre, dans le but d’échapper à l’impôt, étant donné que le clergé (ayant des priviléges, comme la noblesse) était exempté de contributions.
Comme Josefa l’a révélé en 1732 dans son testament, elle a fait cette simulation "pour des raisons qui me permettaient d’économiser et avec cette manoeuvre la propriété lui appartenait (...) sans en avoir en réalité l’usage".
Après être passé par plusieurs héritiers, Lorenzo Gil de Partearroyo, marquis du château de San Felipe, l’a achetée en 1791, et a appartenu à cette famille jusqu’aux premières décennies du XXe siècle.
Bien qu’il puisse être antérieur, le nom La Palma apparaît pour la première fois en 1845. On ne sait pas avec certitude son origine.
Actuellement encore en activité produisant des raisins pour la vinification des vins pour le Marco del Jerez (région)